Les opinions publiques communes utilisent fréquemment le suffixe “phobe” pour exprimer une attitude hostile ou de rejet envers certaines catégories de personnes : le “christianophobe” rejette les chrétiens, “l’islamophobe” les musulmans, “l’homophobe” les homosexuels, etc. Cet usage se répand de plus en plus de nos jours…
N’est-il pas malheureux de condamner, du fait de nos préjugés ou nos opinions, ceux et celles que la Bible nous demande de considérer comme nos “prochains” ? “Dieu ne méprise personne” (Job 36. 5), il aime tous les humains d’un amour inconditionnel. Et il nous demande d’honorer tous les hommes (1 Pierre 2. 17).
Cependant, à chacun il ordonne de se repentir, c’est-à-dire de reconnaître son état naturel d’éloignement de Dieu, ses désobéissances aux exigences divines. Celui qui le fait en croyant en Jésus Christ devient chrétien, non par tradition ou culture religieuse, mais par une foi personnelle.
Si le chrétien ne peut pas adhérer à toute idée ni à toute façon de vivre, il considère ses contemporains comme des hommes et des femmes que Dieu aime et désire sauver (1 Timothée 2. 3, 4). La Bible l’invite à ne pas rejeter son prochain, mais au contraire à l’accueillir, l’aider, le guider vers le Sauveur. En clair : à l’aimer “comme lui-même” (verset cité).