Mardi
30
avril
Dieu est plus grand que l’homme. Pourquoi contestes-tu avec lui ? Car d’aucune de ses actions il ne rend compte.
Job 33. 12, 13
(Job a dit :) J’ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi… Maintenant mon œil t’a vu : C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens.
Job 42. 3, 5, 6
Rechute

Norbert est croyant. Il n’a pas encore trente ans, et se bat depuis des mois contre un cancer. Sa famille, ses amis, tous prient instamment pour sa guérison. Norbert a promis de consacrer sa vie à Dieu s’il le guérit. Lors d’une visite de contrôle, il est plein d’espoir. Les traitements si pénibles ont dû faire effet, la tumeur a dû disparaître, ou au moins se réduire. Hélas, les résultats tombent : le cancer s’est propagé. Le traitement a été inefficace…

C’est du livre de Job, dans la Bible, que lui vient le réconfort. Poussé à bout par ses amis, Job accuse Dieu d’être injuste, et il doute de son amour. Dieu ne répond pas à ses questions, mais il se présente à lui comme le Créateur, qui n’a aucun compte à nous rendre. Job s’incline, se repent et adore.

Ému, Norbert réalise, lui aussi, la majesté de Dieu. Qui est en droit d’exiger de lui des explications pour les épreuves qu’il permet ?

Il écrit : “Plus je réalisais sa grandeur, moins j’éprouvais le besoin de comprendre dans les détails sa façon de diriger ma vie. C’est à tort que j’avais accusé le Tout-puissant ! C’est moi qui lui devais des comptes, et non l’inverse… Je regrettais sincèrement de n’avoir pas fait confiance à Jésus Christ. Combien mes doutes avaient dû l’attrister !”

Il prend alors cette résolution : “Seigneur, même si je ne te comprends pas, et même si mes sentiments voudraient me pousser dans la rébellion, je te fais confiance. Tes voies sont parfaites. Je crois que ma maladie n’est pas une punition, mais un moyen que tu utilises pour m’éduquer.”

d’après Norbert Ammon